L'Union syndicale suisse lance la campagne pour la 13e rente AVS

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Pierre-Yves Maillard, président de l'Union syndicale suisse (Keystone)

Dix-huit mois après avoir accepté du bout des lèvres, à 50,6%, l’harmonisation de l’âge de la retraite à 65 ans, les citoyens suisses devront de nouveau voter sur l’AVS, le 3 mars 2024.

Deux initiatives leur sont soumises : l’une qui veut augmenter l’âge de la retraite en fonction de l’espérance de vie, l’autre préconise le versement de l’équivalent d’une 13e rente.

Vendredi 1er décembre à Berne, l’Union syndicale suisse en assemblée des délégués a lancé la campagne pour la 13e rente AVS. Ce serait en fait une augmentation des rentes de 8%, soit 150.- par mois pour une rente moyenne de 1800 francs.

Le président de l’USS Pierre-Yves Maillard précise l’argumentaire des initiants.

Contre-argument des opposants à la 13e rente AVS, et ils sont majoritaires au Conseil fédéral et au parlement : cela va coûter plus de 4 milliards supplémentaires par année et le fonds AVS ne le permet pas.

Détrompez-vous, rétorque Pierre-Yves Maillard.

Les syndicats comptent prioritairement sur la gauche pour accepter l’initiative, combattue par le Conseil fédéral et la majorité bourgeoise du parlement. Mais aussi sur la base de l’UDC.

Deux initiatives en lien avec l’AVS sont soumises aux citoyens suisses le 3 mars : la 13e rente voulue par les syndicats et le texte des jeunes libéraux-radicaux qui veut augmenter l’âge de la retraite en fonction de l’espérance de vie.