Les tests sérologiques sont un enjeu majeur à la sortie d’une pandémie, afin d’éviter de reconfiner tout le monde lors d’une réplique de l’épidémie. Le test sérologique permet de voir si la personne a développé les anticorps.
Une start up chaux-de-fonnière, Adamant Innotech, associée au Centre suisse d’électronique et de microtechnique, a une solution qui est prête avec un biocapteur à détection optique : une simple piqûre au bout du doigt suffit pour prélever un peu de sang, et le résultat sérologique est connu une ou deux heures après.
Ecoutez Silvia Generelli, cheffe du secteur des biocapteurs à l’antenne du CSEM à Landquart, aux Grisons.
Le projet de test sérologique neuchâtelois n’est, et de loin, pas le seul en course. Son avantage : il est prêt. Dans quelques semaines, le système sera testé sur un échantillon de patients en Chine, où la start up Adamant Innotech dispose de laboratoires.
L’homologation en Chine pourrait survenir dans quelques mois. Il faudra ensuite effectuer les mêmes procédures de tests et d’homologation ailleurs dans le monde. Comme il y a urgence, Silvia Generelli espère pouvoir produire les tests en 2021, en alliant les technologies suisse et chinoise.
La société va lancer les tests cliniques, en Chine, puis les procédures d’homologation partout dans le monde. Silvia Generelli.
Un dossier préparé par Serge Jubin.