La Suisse et le Conseil fédéral se sont enorgueillis d’avoir plutôt bien géré la crise du Covid. Mais des améliorations sont possibles. Juste avant de s’en aller, le ministre de la Santé Alain Berset a toiletté la loi sur les épidémies. Il l’a présentée ce mercredi 29 novembre à Berne.
Le texte adapté reprend les grands principes de la lutte contre le virus : les situations normale, particulière et extraordinaire en fonction de l’intensité de la pandémie ; le financement des vaccins et de mesures sanitaires ; le possible certificat Covid.
Mais à l’inverse de l’Allemagne ou de la France, le Conseil fédéral a renoncé à fixer des exigences chiffrées dans la loi. Que les hôpitaux, par exemple, disposent d’un seuil minimal de lits de soins intensifs. La président de la Confédération Alain Berset s’en explique.
La loi sur les épidémies reste un texte généraliste. Ce n’est pas une loi Covid bis. Elle ne donne ainsi pas de statut à la task force scientifique qui a pourtant beaucoup apporté durant la pandémie.
Les task forces sont concernées par d’autres textes, en lien avec les situations de crise, administrées par la Chancellerie fédérale. Le vice-chancelier André Simonazzi.
La loi conserve l’un des éléments qui a fortement divisé la population : la possibilité d’émettre un certificat qui atteste de la vaccination. Alain Berset.