Le droit de vote fédéral à 16 ans est enterré. Au moins pour plusieurs années. Après s’être prononcé à trois reprises pour cet élargissement des droits civiques, le Conseil national a changé d’avis ce mercredi 28 février et a classé cette proposition de la gauche par 106 voix contre 84.
Pourtant, pas plus tard qu’en juin 2023, une majorité de 98 contre 93 soutenait le droit de vote à 16 ans. Qu’est-ce qui a changé depuis lors ? Le libéral-radical bernois Christian Wasserfallen, opposé au projet.
A l’exception de Glaris en 2007, tous les autres cantons qui ont soumis le droit de vote au peuple ont vu le « non » sortir des urnes, notamment dans les cantons de Zurich, Berne, Uri et Neuchâtel.
Les partisans de l’inclusion des plus jeunes au corps électoral, essentiellement de gauche, regrettent la volte-face du Conseil national. A l’instar du socialiste vaudois Jean Tschopp.
Le 3 mars prochain, les citoyens de la commune bâloise de Riehen se prononceront sur le droit de vote à 16 ans. /sj