Pour la première fois, plus de la moitié des Suisses se disent prêts à un rapprochement avec l’OTAN, l’organisation militaire occidentale.
C’est un sondage de l’Académie militaire et de l’EPFZ dévoilé ce matin à Berne qui le montre. Il faut y voir un effet de la guerre en Ukraine.
L’approche de la neutralité évolue elle aussi, vers davantage d’ouverture et moins d’idéologie.
Les explications, à Berne, de notre correspondant Serge Jubin.
Les sondés sont en majorité disposés à un peu assouplir la neutralité. Ils soutiennent les sanctions prises contre la Russie. Ils estiment aussi que la neutralité n’est pas une garantie de paix.
Mais pas question de jeter la neutralité aux orties. Ecoutez le chercheur de l’Académie militaire Jacques Robert.