A l’ère numérique où chacun dispose de nombreux comptes en ligne, que faire du « digital afterlife », l’héritage numérique après la mort ? La fondation TA-Swiss qui évalue les progrès technologiques sur mandat de la Confédération a effectué une large étude qu’elle a présentée mardi 9 juillet à Berne.
Deux conclusions principales : on touche à la sphère privée et il appartient à tout un chacun de s’y préparer ; l’Etat et les prestataires de services des personnes en fin de vie ont la tâche doivent faire de l’information et de la sensibilisation.
L’un des auteurs de l’étude, Jean-Daniel Strub, du laboratoire d’éthique ethix.
En parallèle à la gestion de son héritage numérique, la technologie et l’intelligence artificielle permettent de créer des mémoriaux virtuels. La personne décédée continue d’être présente sous forme d’avatar, avec lequel il est par exemple possible d’échanger.
Est-ce que ce sont les fantômes modernes et faut-il encadrer cette pratique ? La professeure à la Haute école d’innovation technologique vaudoise Francesca Bosisio.
La législation doit-elle encadrer l’utilisation post-mortem des traces numériques ? Jean-Daniel Strub.
Il est donc temps de se familiariser avec le « digital afterlife », les « death tech » et les « grief tech », ou comment générer et utiliser le patrimoine numérique de proches décédés. /sj