Comme pour les infrastructures produisant de l’électricité renouvelable, le ministre de l’énergie Albert Roesti veut accélérer les procédures d’adaptation du réseau électrique. La modification législative est en consultation jusqu’au 17 octobre.
Le mercredi 16 octobre à Berne, l’association « Haute Tension sous Terre » a dit tout le mal qu’elle pense d’un des articles qui retire le choix entre ligne à haute tension aérienne et souterraine.
L’actuelle possibilité d’enterrer les lignes, peu utilisée, est écartée. Ce qui provoque l’irritation du président de l’organisation HTST, le conseiller national valaisan Emmanuel Amoos.
Détail piquant, disent les partisans de l’enfouissement des lignes à haute tension : ce sont souvent des entreprises suisses qui enterrent les lignes électriques à l’étranger, à moindre coût. Emmanuel Amoos.
L’association Haute Tension sous Terre regroupe une quarantaine de communes en Suisse et des particuliers.
C’est au final le parlement qui décidera si la Suisse entend s’inspirer d’autres pays bien moins riches qu’elle pour enterrer ses lignes électriques à haute tension, le long des autoroutes par exemple, comme le souhaite l’association. /sj