Qui est le probable futur président de l’UDC suisse Marcel Dettling ? C’est un paysan schwytzois de 43 ans, tombé dans la marmite UDC tout jeune, conseiller national depuis 8 ans. C’est lui qui a conduit et gagné la campagne électorale de l’automne dernier pour son parti.
Il est l’unique candidat à la succession du Tessinois Marco Chiesa à la présidence du premier parti du pays. Il sera formellement désigné le 23 mars à Langenthal.
Marcel Dettling a fait de la lutte contre l’immigration illégale son cheval de bataille, tout comme le rejet de tout accord avec l’Union européenne.
Le président de la section bernoise de l’UDC, le conseiller national Manfred Bühler, complète ce portrait.
Un caillou tout de même dans le jardin du skieur et joueur de jass Marcel Dettling. Il parle très mal français. Ce n’est pas une première et ce n’est pas un problème, rétorque Manfred Bühler.
Une salve d’applaudissements suffira, le 23 mars prochain, pour désigner le nouveau président de l’UDC suisse, le Schwytzois Marcel Dettling. Comme ça avait été le cas il y a 4 ans avec Marco Chiesa.
Ils sont seuls candidats en lice, et c’est devenu une habitude lorsqu’il s’agit d’élire les présidents des partis politiques suisses. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose, relève Manfred Bühler.
Considéré comme l’ambassadeur idéal de l’UDC par la commission de sélection du parti, Marcel Dettling a connu deux drames dans ses jeunes années : sa mère est décédée alors qu’il avait 12 ans et il a perdu 4 doigts sous une scie circulaire lors qu’il coupait du bois, à l’âge de 18 ans.