La décision du Conseil des Etats en début de semaine de ne pas entrer en matière sur un projet de loi pour encadrer Movetia a pu surprendre. Était-ce un signe de défiance envers l’agence paraétatique qui encourage, organise et finance en partie les échanges linguistiques d’élèves et la mobilité des étudiants ?
Ce n’est pas le cas. Movetia est depuis 2017 une agence de droit privé, et les sénateurs n’ont pas voulu en faire un établissement de droit public, qui aurait pu faire passer les cantons à la caisse. Les explications du directeur de Movetia, le Jurassien Olivier Tschopp.
Le patron de Movetia se réjouit de voir que de plus en plus de jeunes Suisses vont étudier ailleurs en Europe ou effectuent un séjour dans une autre région linguistique du pays. Olivier Tschopp.
C’est un rapport du Contrôle fédéral des finances qui avait mis en évidence une relation manquant de clarté entre Movetia et les offices fédéraux de la formation et de la culture.