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Les uns veulent faire du 1er Mai un jour férié national, les autres veulent le supprimer

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Manifestation du 1er mai 2024 à Lausanne (Keystone)

Il faut faire du 1er mai un jour férié officiel national, comme le 1er août. C’est la revendication du syndicat Syna, qui lance une pétition en ce sens.

Seuls 8 cantons octroient un congé payé officiel le 1er mai, dont les romands Neuchâtel et le Jura. Certains autres offrent une demi-journée de congé.

Pourquoi revendiquer un jour férié officiel dans tout le pays en 2024 ? Ecoutez Véronique Rebetez, membre de la direction de Syna.

Les pétitions remises aux autorités fédérales peuvent mettre un peu de pression lorsqu’il s’agit de prendre une décision en lien avec l’actualité. Mais ce n’est pas forcément le bon outil pour modifier une loi.

Syna ne devrait-il pas passer par une initiative populaire ? Véronique Rebetez.

Il faut abolir le jour férié octroyé le 1er mai par 8 cantons en Suisse, dont ceux de Neuchâtel et du Jura en Suisse romande, ainsi que Zurich, les deux Bâle, le Tessin, Schaffhouse et Thurgovie.

La suppression du 1er mai férié est la revendication des jeunes libéraux-radicaux suisses. Cela entraîne une perte de prospérité, disent-ils. Et surtout, c’est devenu un jour férié de propagande politique de la gauche. La présidente des JLR vaudois Pauline Blanc.

Les jeunes libéraux suisses encouragent les parlementaires PLR à intervenir dans les Grands Conseils pour abolir le 1er mai férié dans les cantons où c’est le cas.

Ce sont ces mêmes JLR qui défendaient le relèvement de l’âge de la retraite selon l’espérance de vie. Ils ont été sèchement battus dans les urnes le 3 mars. Venir maintenant avec la suppression d’un jour férié, ne risquent-ils pas de se rendre antipathiques ? Pauline Blanc. /sj