96% des 2600 Suisses interrogés par l’Alliance des organisations de consommateurs se disent prêts à payer plus cher un appareil électronique ou ménager, s’il offre des garanties de réparabilité.
La France instituera en 2021 un « droit à la réparation ». Les appareils auront une étiquette qui évalue les possibilités de les faire réparer, et à quel coût. La quasi-totalité des consommateurs suisses réclame donc la même prestation. A l’ère du smartphone dont l’obsolescence est programmée, est-ce une révolution conservatrice ?
Laurianne Altwegg, responsable Environnement à la Fédération romande des consommateurs.
Allonger la durée de vie des appareils et permettre de les réparer nécessitent une adaptation de la législation et une approche nouvelle du recyclage.
La Suisse pourrait s’inspirer de la France, qui introduit en 2021, un « indice de réparabilité ». Laurianne Altwegg.
L’enquête des associations de consommateurs révèle encore que 77% des sondés verraient d’un bon œil que certains objets non réparables soient interdits de vente.
Un dossier préparé à Berne par Serge Jubin.