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Les métiers dits "féminins", structurellement discriminés

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La vice-présidente de l'Union syndicale suisse Vania Alleva

A un mois de la grève des femmes du 14 juin, l’Union syndicale suisse met la pression. Mardi matin à Berne, ses vice-présidentes ont dénoncé, une nouvelle fois, les discriminations salariales dont sont victimes les femmes.

Avec un accent mis sur les domaines d’activités où les femmes sont majoritaires et sur les métiers dits « féminins », historiquement dévalorisés.

Les syndicats formulent 3 exigences : toute personne, et donc toute femme qui a effectué un apprentissage doit avoir au moins 5000 francs par mois ; personne ne devrait gagner moins de 4500 francs pour un plein temps. Et tout le monde doit avoir un 13e salaire.

Les explications de Vania Alleva, vice-présidente de l’Union syndicale suisse.

Illustration de ce que les syndicats appellent une inégalité structurelle, les assistantes en pharmacie. Leur porte-voix dans le canton de Vaud Fanny Hostettler.

La loi fédérale sur l’égalité qui exige que les entreprises paient de manière identique femmes et hommes se trompe-t-elle de véritable cible ? Vania Alleva.