Le parlement fédéral a validé ce venredi matin 22 décembre une réforme d’importance dans le système de santé suisse. Désormais, tous les soins, qu’ils soient stationnaires à l’hôpital, ambulatoires ou de longue durée dans les EMS et à domicile, seront financés de la même manière : 27% par les cantons et 73% par les assurés des caisses maladies.
Il aura fallu 14 ans de débats pour parvenir à cette réforme, finalement largement adoptée ce matin : 141 voix contre 42 au Conseil national, 41, contre 3 aux Etats.
Les syndicats annoncent un référendum, parce qu’au final, estiment-ils, il en coûtera plus cher aux assurés. Ce n’est pas l’avis du Centriste valaisan Benjamin Roduit.
Appelés à financer une part des soins ambulatoires, les cantons ont réussi le coup de force d’intégrer les soins à domicile et en EMS, qu’ils payaient seuls jusqu’ici, dans le nouveau système. Les syndicats estiment que ce transfert coûtera plus cher aux payeurs de primes. Benjamin Roduit défend le compromis.
Plusieurs syndicats ont annoncé vouloir lancer le référendum contre la réforme de la LAMal.
