Le Conseil fédéral et la majorité du parlement ne prennent pas la bonne direction en matière de mobilité. Le projet d’élargissement d’autoroutes pour 5,3 milliards est qualifié de « folie » par l’Association Transport et Environnement. Jeudi 2 mai à Berne, elle a cherché à démontrer qu’élargir les autoroutes ne résoudra pas les problèmes de trafic et de mobilité, au contraire.
L’ATE a fait aboutir le référendum et les Suisses trancheront dans les urnes le 24 novembre. S’en prendre aux autoroutes sera un combat difficile, reconnaît la vice-présidente de l’ATE Isabelle Pasquier.
Ce qui est essentiel aux yeux de la vice-présidente de l’ATE, c’est de faire aujourd’hui les bons choix d’infrastructures de mobilité.
L’ATE milite par ailleurs pour le 30 kilomètres/heure dans les localités. L’organisation menace de lancer le référendum si le Conseil des Etats devait confirmer la réduction de la liberté des villes de faire passer certaines routes et certains quartiers à 30 km/h.
La voiture électrique est parfois présentée comme la solution climatique au trafic. Auquel cas, il faudra toujours des autoroutes. Mauvaise idée, rétorque Isabelle Pasquier./sj
