Et si tout le monde y trouvait son compte à planter des arbres dans les surfaces cultivées par les agriculteurs ? Ce jeudi 25 mai dans une ferme du parc naturel du Gantrisch qui se trouve dans un triangle entre Berne, Fribourg et Thoune, agriculteurs et défenseurs du paysage ont vanté les mérites de l’agroforesterie moderne. Elle consiste à intégrer des lignées d’arbres, fruitiers par exemple, dans les champs cultivés.
L’important, c’est que tout le monde s’y retrouve : la protection de l’environnement et du climat, la biodiversité, mais aussi l’agriculture. Michel Darbellay, membre de la direction de l’Union suisse des paysans.
Les paysans peuvent aussi imaginer valoriser la captation de CO2 par les arbres plantés dans leurs cultures.
Le Fonds suisse pour le paysage soutient pleinement l’agroforesterie. Traditionnelle notamment, avec les pâturages boisés de l’Arc jurassien ou les châtaigneraies du Tessin. Il défend aussi les plantations plus modernes, à condition qu’elles embellissent le paysage. Victor Egger, du Fonds suisse pour le paysage.
Les paysans disent donc oui à l’agroforesterie, à condition que son bilan économique et financier soit positif. Michel Darbellay.