Comme seuls les produits de première nécessité sont encore en vente dans les magasins, l’agriculture profite-t-elle de l’actuelle crise ?
« Pas vraiment », rétorque Francis Egger, gestionnaire de la crise à l’Union suisse des paysans. Il y a des pertes chez les agriculteurs qui travaillent avec des restaurants, et la main-d’œuvre viendra à manquer.
S’il est difficile de faire venir de la main-d’œuvre agricole de l’étranger, pourquoi ne pas se rabattre sur les très nombreux travailleurs indigènes au chômage technique ? C’est le « plan B » de l’agriculture. Francis Egger.
Et la vente directe des produits agricole à la ferme ? Un bon créneau ? Francis Egger.
Propos recueillis par Serge Jubin.