Les femmes et les féministes se mobiliseront une nouvelle fois, lundi prochain 14 juin, 2 ans après la grève des femmes de 2019 qui avait fait descendre 500’000 personnes dans la rue.
La patience des femmes est à bout, ont clamé lundi à Berne des politiciennes et des syndicalistes. Parce qu’en deux ans, rien ou presque a changé. Ce qui les irrite au plus haut point, c’est le projet de réforme de l’AVS, qui prévoit de faire passer l’âge de la retraite des femmes de 64 à 65 ans.
Les femmes feront du bruit, symboliquement, à 15h19 lundi prochain. Explications avec la présidente fraîchement réélue du syndicat Unia Vania Alleva.
La discrimination salariale subie par les femmes durant leur vie professionnelle s’accentue encore à la retraite, dénoncent les femmes syndicalistes. L’écart entre les rentes moyennes touchées par les hommes et celles des femmes est d’un tiers.
Mercredi, le Conseil national devrait emboîter le pas du Conseil des Etats et faire passer l’âge de la retraite des femmes à 65 ans.
Une aberration pour la conseillère nationale verte vaudoise Léonore Porchet, vice-présidente du syndicat Travail.Suisse.
Les femmes rappelleront que l’égalité n’a pas vraiment progressé en deux ans. Vania Alleva.
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