Le scandale des signatures falsifiées au bas d’initiatives populaires mis en évidence par les médias émeut peu le Conseil fédéral et la chancellerie. Ils ont décidé ce vendredi 13 septembre de ne rien décider, sinon de déposer une plainte pénale contre inconnu.
Ils considèrent qu’il n’y a pas suffisamment d’indices pour invalider ou suspendre le traitement des initiatives et des référendums. Aucun contrôle a posteriori ne sera effectué.
La chancellerie annonce qu’elle organisera une table ronde pour identifier des mesures susceptibles d’éviter les abus. Ecoutez le chancelier de la Confédération Viktor Rossi.
Le traitement des 17 initiatives populaires qui ont été déposées se poursuivra comme si de rien n’était.
La chancellerie organisera une table ronde qui devra identifier les mesures qui éviteront les abus. L’une de ces mesures pourrait être l’authentification des signatures. Chaque citoyen devrait avoir déposé sa signature dans sa commune, ce qui permettrait ensuite une comparaison. Trop compliqué, rétorque le chancelier Viktor Rossi. /sj
