Les finances fédérales restent dans le rouge: les comptes 2023 bouclent avec un déficit structurel de 1,4 milliard de francs. Les recettes augmentent, mais pas autant que les charges. L’AVS, l’accueil des réfugiés ukrainiens et les dépenses militaires pèsent lourd dans le budget.
Le Conseil fédéral a fixé ce mercredi l’ampleur de l’augmentation des moyens financiers de l’armée : ce sera +3% chaque année en 2025 et 2026 et +5,1% en 2027. D’ici à 2028, la ministre de la défense Viola Amherd demande près de 31 milliards de francs au parlement. Parallèlement, elle livre une orientation stratégique pour les 12 prochaines années.
L’exercice ne convainc pas complètement. Les explications de notre correspondant parlementaire, Serge Jubin:
Le Conseil fédéral a aussi présenté dans la foulée les mesures d’économies qu’il entend prendre ces prochaines années. Des coupes linéaires de 1,4% sont prévues en 2025. Tout le monde devra se serrer la ceinture, sauf l’armée. Mais ces mesures d’économies sont encore modérées, estime la ministre des finances, Karin Keller-Sutter :
Malgré la hausse importante du budget de l’armée voulue par le Parlement, l’introduction d’une nouvelle taxe ou des augmentations d’impôts ne sont pas à l’ordre du jour. Les explications de la ministre des finances, Karin Keller-Sutter :
Les coupes prévues par le Conseil fédéral dans le budget 2025 devront encore être débattues au Parlement. /mv-sj