Une exposition sur une peinture murale questionne notre rapport à l'héritage colonial

Faire du racisme un objet de discussion: un espace de réflexion doté d’une bibliothèque invite à l’approfondissement et au discours commun. © Musée d'Histoire de Berne, Berne. Photo : Stefan Wermuth

Que faire des statues ou autres œuvres provenant de l’héritage colonial? Une question que se posent aujourd’hui de nombreuses communes en Suisse. Confrontée à une peinture murale raciste dans une école, la Ville de Berne l’a déplacée dans son Musée d’histoire en donnant carte blanche à un collectif de militants pour gérer le projet.

L’exposition «Résistances, comment aborder le racisme à Berne» a ouvert ses portes jeudi dernier. Le collectif tenait à placer cet objet colonial au musée plutôt que le contextualiser sur place. Les explications d’Izabel Barros, historienne et membre du collectif:

L’exposition se replonge dans le contexte de réalisation de cette peinture, elle questionne notre rapport à l’histoire et au racisme. Le collectif a aussi donné une place aux voix résistantes. Izabel Barros:

Pour réaliser son projet de retirer la peinture murale de l’école, l’installer au musée et monter une exposition, le collectif a dû surmonter toute une série d’embûches. Récolter suffisamment de fonds d’abord, puis trouver des spécialistes pour démonter l’œuvre. Le récit d’Izabel Barros:

L’exposition «Résistances, comment aborder le racisme à Berne» est à voir jusqu’en juin 2025 au Musée d’histoire de Berne. /mv