Paiements en ligne, achat de billets via une application, envoi d’emails… Personne ne devrait être exclu de ces nouveaux outils. C’est la conviction de l’Alliance inclusion numérique suisse, ADIS, qui a vu le jour jeudi à Berne. Elle réunit des services de l’État, des institutions de formation, des associations et des entreprises.
ADIS pourra mettre les différents acteurs en réseau, édicter des normes ou sensibiliser le public. L’alliance veut aussi optimiser les nouveaux outils numériques. Les précisions de Sandrine Denti, responsable de la fondation digitalswitzerland et membre du comité d’ADIS :
En Suisse, un tiers de la population peine à utiliser les outils numériques. Selina est sourde et a déjà raté son train parce que les informations étaient données uniquement par haut-parleur. Elle ne peut pas non plus être identifiée par sa banque au téléphone. Selina dévoile comment son quotidien pourrait être amélioré :
Antonia est membre de l’association Lire et Écrire, elle fait partie des personnes qui ont rencontré des difficultés avec les services en ligne. Surtout à cause de leur complexité technique. Son témoignage :
Le Conseil fédéral veut aussi promouvoir l’inclusion numérique de manière ciblée. Il a prévu des mesures dans la prochaine révision de la loi sur l’égalité pour les personnes handicapées. /mv