Depuis la mise à l’écart tumultueuse de Philipp Hildebrand en 2012, le visage de la Banque nationale suisse est celui de Thomas Jordan.
Après avoir assumé durant douze ans la présidence de la direction générale de la banque centrale, le Biennois de 61 ans s’en va, lundi 30 septembre.
Il est apparu une dernière fois en public ce jeudi 26 septembr eà Zurich, pour annoncer une nouvelle baisse du taux directeur, établi dès ce 27 septembre à 1%.
Thomas Jordan a traversé la crise de l’UBS puis la débâcle de Credit suisse, il a « inventé » les taux négatifs, mis sur le marché de nouveaux billets de banque et vaincu l’inflation. Les experts dressent un bilan louangeur de la présidence Jordan de la BNS.
Thomas Jordan a accordé un entretien à notre correspondant Serge Jubin.
Pour succéder à Thomas Jordan mardi 1er octobre, l’actuel vice-directeur Martin Schlegel, 48 ans, prend les rênes de la Banque nationale. Il sera appuyé au sein du directoire par le Romand Antoine Martin et l’Alémanique Petra Tschudin, qui entre en fonction ce même 1er octobre.