Le parlement fédéral perd ce prochain jeudi 20 mars, une bête politique. A la veille de ses 52 ans, conseiller national depuis 20 ans, le socialiste vaudois Roger Nordmann a démissionné.
Président du groupe socialiste durant 8 ans, candidat pas retenu au Conseil des Etats, au Conseil fédéral et à la présidence de la commission d’enquête parlementaire Credit suisse, Roger Nordmann a pesé sur le parlement. Tantôt par ses coups de gueule, tantôt par ses alliances improbables, comme avec l’UDC Christian Imark pour sauver l’aciérie de Gerlafingen.
A l’enseigne du dossier lundi de politique fédérale, notre correspondant à Berne Serge Jubin a demandé à Roger Nordmann, dans les couloirs du Palais fédéral, d’expliquer pourquoi il avait demandé une dérogation à son parti pour être réélu en 2023, et il s’en va 15 mois après.
Le successeur de Roger Nordmann au Conseil national est le premier des viennent-ensuite de la liste socialiste vaudoise, le syndicaliste Benoît Gaillard.
