Pour Thomas Jordan, président de la BNS, le numéraire ne disparaîtra pas

294412370-jpg[1]

Le président de la direction générale de la Banque nationale suisse Thomas Jordan

Même si les transactions numérisées sont toujours plus nombreuses, les Suisses restent attachés aux billets de banque. Quelque 450 millions de coupures sont en circulation. Le billet le plus utilisé est celui de 100 francs, avec 125 millions d’exemplaires.

La Banque nationale émet un nouveau billet de 100 francs. Un peu plus petit que l’actuel, un peu plus épais aussi, sécurité oblige. La couleur bleue reste prédominante. Le portrait du sculpteur Giacometti disparaît. Le nouveau billet met à l’honneur la tradition humanitaire de la Suisse et l’eau, avec la représentation du bisse d’Ayent en Valais.

La BNS boucle ainsi une boucle qui a pris beaucoup de temps. Il a fallu 14 ans pour réaliser la nouvelle série : d’abord le billet de 50 francs en 2016, puis ceux de 20, 10, de 200, de 1000 francs. Et enfin le billet de 100 francs, dévoilé hier à Berne.

Pourquoi un temps de gestation aussi long pour une simple série de billets de banque ? Ecoutez l’entretien que le président de la direction générale de la Banque nationale, Thomas Jordan, a accordé à notre correspondant à Berne Serge Jubin.

Un peu de patience avant d’utiliser le nouveau billet de 100 francs. Il sera mis en circulation, progressivement, à partir du jeudi 12 septembre.