L’accès à la contraception reste inégalitaire en Suisse. Chez les femmes mariées, une grossesse sur cinq n’est pas planifiée. Et chez les femmes non mariées, c’est une grossesse sur trois.
La Commission fédérale pour les questions familiales demande une meilleure égalité des chances dans ce domaine. Elle constate que le coût des contraceptifs est un frein important pour des personnes vulnérables, migrantes ou en situation de pauvreté. La commission recommande, dans une prise de position, que les moyens contraceptifs soient remboursés par l’assurance-maladie de base. Les précisions de Sonja Merten, chercheuse à l’Institut tropical et de santé publique de Bâle et membre de la commission:
La Commission fédérale pour les questions familiales est composée d’experts indépendants, elle conseille l’administration et les autorités sur des sujets liés à la politique familiale.