L’immigration a atteint un niveau élevé l’an dernier en Suisse: 68’000 personnes sont venues travailler depuis l’Union européenne et l’AELE en raison de la pénurie de main-d’œuvre.
Le Secrétariat d’État à l’économie a publié lundi son vingtième rapport sur la libre circulation des personnes. Le SECO observe que l’immigration est plus élevée en Suisse que dans les autres pays européens, parce que le taux d’activité de la population locale est déjà très haut, que le pays est multilingue et particulièrement prospère. L’immigration est indispensable, mais il reste des potentiels sous-exploités au sein de la population suisse. Les explications de la Secrétaire d’État du SECO, Helene Budliger Artieda:
Cette immigration déplaît à à certains, notamment l’Union démocratique du centre qui voudrait la limiter. Mais avec quelles conséquences? La réponse de Helene Budliger Artieda:
Le rapport du SECO révèle que l’immigration est bien adaptée aux besoins du marché du travail. Avec des profils hautement qualifiés, mais aussi des personnes peu qualifiées pour occuper les emplois que les Suisses ne veulent pas faire. /mv