La Suisse ne rejoindra pas le groupe de travail du G7 pour traquer les avoirs russes. Le Conseil national a refusé mercredi de participer à la task force internationale REPO.
La majorité de droite du Parlement veut que la Confédération applique correctement les sanctions économiques contre la Russie, mais elle ne voit pas l’intérêt de rejoindre un groupe de travail piloté par les États-Unis, même si l’objectif est avant tout d’échanger des informations. Les explications de Damien Cottier, conseiller national libéral-radical:
La gauche regrette cette décision et l’image qu’elle renvoie. Elle estime que la Suisse aurait tout à y gagner en améliorant sa communication et sa coordination avec les autres États. Et elle garderait toute sa marge de manœuvre, souligne Laurence Fehlmann Rielle, députée socialiste:
Le nom du groupe de travail, REPO, signifie: Russian Elites, Proxies, and Oligarchs. /mv