L’exploitation des fonds marins pour récolter des minerais n’aura pas lieu tout de suite: aucune autorisation n’a été délivrée. L’Autorité internationale des fonds marins s’est réunie en Jamaïque le mois dernier et a décidé d’élaborer un code minier d’ici 2025.
Mais la majorité des 168 États membres a refusé d’instaurer un moratoire, pourtant demandé par plusieurs pays dont la Suisse, mais aussi par les scientifiques et les ONG. Greenpeace estime que le pire a été évité, vu qu’aucun permis n’a été délivré. Mais pour l’organisation, un moratoire est indispensable. L’extraction minière risque de provoquer une perte irréversible de biodiversité au fond de la mer. Mathias Schlegel, porte-parole de Greenpeace Suisse :
Greenpeace salue la position du Conseil fédéral, qui a finalement pris position en faveur d’un moratoire. Mais il ne doit pas s’arrêter là, estime Mathias Schlegel :
Une multinationale basée dans le canton de Fribourg est particulièrement active en vue de l’exploitation des fonds marins. Allseas a développé un navire géant capable d’extraire le minerai dans les grandes profondeurs.