Le Pacte mondial des Nations unies sur les migrations ne convainc pas le Parlement. Le Conseil des États a pris position mardi: il ne veut ni adhérer, ni rejeter le pacte. Il préfère en rester au statu quo.
Le texte a été adopté par plus de 150 États, il n’est pas contraignant et vise à améliorer la coopération internationale en matière de migrations.
Mais une majorité des sénateurs estime que ce pacte n’amène rien de nouveau. Isabelle Chassot, conseillère aux États du Centre :
La gauche et les verts libéraux auraient préféré adhérer au pacte, surtout que la Suisse a activement participé à son élaboration. Tiana Moser, sénatrice verte libérale :
De son côté, l’UDC aurait préféré rejeter le pacte. Elle craint que ce texte soit utilisé pour dicter la politique migratoire de la Suisse. Le sénateur du Mouvement citoyen genevois, Mauro Poggia, a aussi voté pour un rejet. Il regrette le rôle marginal joué par la Suisse et remet en cause l’utilité du pacte. Mauro Poggia :
Le dossier passe maintenant au Conseil national. /mv