La pandémie a provoqué des dégâts sociaux énormes et impressionnants, en Suisse aussi. Des centaines de milliers de salariés, de jeunes et d’indépendants sont face à un appauvrissement brutal et sans perspectives économiques. L’Union syndicale suisse tire la sonnette d’alarme.
Elle a formulé ce mardi à Berne une liste d’exigences qui vont du renforcement des conventions collectives de travail à un salaire minimum de 22 francs de l’heure, en passant par un soutien aux jeunes pour qu’ils aient tous, cet été, une formation ou un premier emploi.
L’USS ne peindrait-elle pas le diable sur la muraille ? Son prédisent Pierre-Yves Maillard.
La faîtière syndicale demande aux employeurs et aux pouvoirs publics une forme de « vaccin économique et social ».
Pierre-Yves Maillard répond à notre correspondant à Berne Serge Jubin.