Les tarifs médicaux ne sont pas fixés de manière optimale. Le Contrôle fédéral des finances critique le processus de détermination des prix dans l’ambulatoire. Il a publié mercredi soir un audit qui constate que beaucoup de tarifs ne correspondent pas à la réalité des coûts.
Les prix sont fixés par les fournisseurs de soins et les assureurs maladie. Mais les données utilisées sont souvent obsolètes et ne tiennent pas compte des évolutions technologiques de ces trente dernières années. Le Contrôle des finances observe aussi que les tarifs sont rarement vérifiés et mis à jour. Il invite la Confédération à jouer un rôle plus actif. Les précisions de notre correspondante à Berne, Marie Vuilleumier :
Les dépenses globales du système de santé s’élèvent à plus de 90 milliards de francs par an. Les prestations ambulatoires examinées par le Contrôle des finances coûtent près de 15 milliards de francs. Mais l’audit n’a pas évalué le potentiel d’économies ou de surcoûts d’une tarification plus proche de la réalité des coûts. /mv
