Les maisons d’accueil pour femmes victimes de violences tirent la sonnette d’alarme: presque toutes sont surchargées depuis la pandémie. La situation est tendue sur l’ensemble du territoire suisse, qui compte une vingtaine de foyers. Le taux d’occupation moyen était supérieur à 80% l’an dernier.
La prise en charge des victimes et de leurs enfants est devenue très compliquée. Les explications de Martine Lachat-Clerc, membre du comité de la Fédération Solidarité femmes de Suisse et du Liechstenstein, l’organisation faîtière des maisons d’accueil:
La conférence des directeurs cantonaux des affaires sociales a été alertée. Elle demande aux cantons de planifier une offre pour les victimes de violences et de prévoir un financement. Mais peu de choses bougent, constate Martine Lachat-Clerc:
La Fédération Solidarité femmes verrait d’un bon œil la création au niveau fédéral d’un fonds pour soutenir financièrement des projets ou des campagnes. Mais pour assurer les capacités et le fonctionnement des maisons d’accueil, des solutions locales sont plus appropriées, estime Martine Lachat-Clerc: