L’intégration des réfugiés ukrainiens dans le marché du travail préoccupe les autorités et les experts. Une table ronde était organisée vendredi à Berne par le « nccr – on the move », le Centre national de compétences en recherche pour les études sur la migration et la mobilité.
L’objectif était de tirer les leçons et d’identifier les défis, deux ans après l’activation du statut S pour les Ukrainiens. Aujourd’hui, 22% d’entre eux ont une activité lucrative. Lisa Glynko habite dans le canton de Zurich, elle a commencé par du bénévolat avant d’être engagée dans l’aide aux réfugiés. Lisa Glynko parlait déjà allemand et français, mais elle a tout de même eu de la peine à trouver un travail:
Par contre, sa connaissance des langues nationales l’a beaucoup aidé. Lisa Glynko:
Après s’être concentrés sur l’aide d’urgence et le logement, les cantons mettent désormais en place des processus d’intégration. Et les réfugiés ukrainiens sont particulièrement motivés, souligne Jean-Luc Fornallaz, chef du service d’insertion professionnelle à l’Hospice général du canton de Genève :
Les réfugiés ukrainiens qui veulent travailler sont soumis à une obligation d’autorisation, ce qui peut prendre du temps dans certains cantons. Le Parlement a décidé cette semaine de faciliter la procédure avec un simple devoir d’annonce. Une bonne nouvelle, estime Jean-Luc Fornallaz :
Le Conseil fédéral veut renforcer les mesures d’intégration professionnelle pour les réfugiés ukrainiens. Il s’est fixé comme objectif un taux d’emploi de 40% d’ici la fin de l’année. /mv