Le Parlement veut revoir les règles de la récolte des signatures pour les initiatives et les référendums. Il réagit à la révélation cet automne de pratiques abusives par certaines entreprises, notamment des signatures falsifiées ou récoltées sans mandat.
Trois motions ont été déposées au Conseil des États par des élus romands: Johanna Gapany, Carlo Sommaruga et Baptiste Hurni. Elles réclament davantage de transparence et de contrôle lors de la récolte rémunérée de signatures. Le Conseil des États a décidé mercredi de renvoyer ces motions en commission, un signal positif pour le sénateur socialiste Baptiste Hurni :
Le Conseil des États veut aussi moderniser la récolte des signatures. Il a adopté une motion pour créer des plateformes numériques sécurisées. Les comités pourraient ainsi récolter des signatures électroniques.
Une décision saluée par le conseiller national Gerhard Andrey, également entrepreneur dans l’informatique. Pour lui, une collecte numérique ne présente pas plus de risques qu’une collecte papier. Gerhard Andrey :
Cette motion pour introduire rapidement la récolte électronique de signatures doit encore passer le cap du Conseil national. /mv