Les femmes afghanes ne sont pas plus nombreuses à demander l’asile en Suisse. Le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) a indiqué jeudi que son changement de pratique n’avait pas d’effet sur les nouvelles demandes.
Le SEM a décidé au mois de juillet de tenir compte de la persécution des femmes afghanes dans leur pays d’origine et de leur accorder le statut de réfugié. Les quelque 3000 Afghanes qui n’ont pas obtenu l’asile mais qui bénéficient d’une admission provisoire peuvent donc déposer une nouvelle demande. Et obtenir plus facilement le regroupement familial.
Mais ce changement ne rend pas la Suisse plus attractive, estime Claudio Martelli, directeur adjoint du Secrétariat d’État aux migrations:
Ce changement de pratique n’a pas non plus d’effet sur les infrastructures, explique Claudio Martelli:
Le SEM précise que le statut de réfugié n’est pas accordé de manière automatique: chaque demande de femme afghane est examinée individuellement.
Une session extraordinaire sur la question des femmes afghanes est prévue dans les deux Chambres du Parlement lors de la prochaine session. Les élus doivent examiner deux motions (UDC et PLR) qui demandent au SEM de se baser sur le pays de provenance des demandeuses d’asile afghanes et non sur leur nationalité.
Mais cet élément est déjà pris compte et les Afghanes qui viennent d’un pays tiers sûr peuvent y être renvoyées. Claudio Martelli: