La pression sur la Suisse s'accentue à trois semaines du sommet pour la paix en Ukraine

Le Sommet sur la paix en Ukraine est prévu au Bürgenstock, qui surplombe le lac des Quatre-Cantons. (KEYSTONE/Michael Buholzer)

La diplomatie suisse redouble d’efforts à trois semaines de l’ouverture de la conférence de haut niveau pour la paix en Ukraine. Une septantaine de pays ont confirmé leur venue au Bürgenstock les 15 et 16 juin. Le soutien des gouvernements occidentaux est clair, mais la Confédération s’active pour convaincre davantage d’États du Sud global à faire le déplacement.

La Russie a vivement critiqué ce sommet la semaine dernière. Elle a affirmé que la déclaration finale était déjà écrite et correspondait au plan de paix voulu par l’Ukraine. C’est faux, rétorque le chef de la communication du Département fédéral des affaires étrangères, Nicolas Bideau:

Tout est encore ouvert sur la venue de nombreux pays, indique le Département fédéral des affaires étrangères. Y compris une participation de la Chine ou du Brésil. L’intérêt pour cette conférence n’est pas en train de s’essouffler, soutient Nicolas Bideau:

Les États-Unis ont annoncé leur participation au sommet. Mais on ignore pour l’instant quel représentant du gouvernement fera le déplacement. /mv