La chute de Credit Suisse, le 19 mars 2023, est due à la mauvaise gestion des dirigeants de la banque. Les différentes autorités du pays n’ont pas eu de comportements fautifs, même si certains manquements ont été observés et devraient être corrigés.
Telles sont les conclusions de la Commission d’enquête parlementaire (CEP) dans un volumineux rapport de plus de 500 pages, livré après 18 mois de travaux.
La présidente de la 5e Commission d’enquête parlementaire de l’histoire suisse, la Fribourgeoise Isabelle Chassot, a présenté vendredi à Berne les enseignements de la crise Credit suisse.
Les explications de notre correspondant Serge Jubin:
La Commission d’enquête parlementaire est remontée jusqu’en 2015 pour ses investigations. Elle voulait savoir si la nouvelle règlementation pour les banques d’importance systémique avait été correctement mise en œuvre. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les autorités n’ont pas beaucoup appris de la crise financière de 2008. Le commentaire de notre correspondante Marie Vuilleumier :
Mais la présidente de la CEP est optimiste, elle estime qu’avec ce rapport et ses recommandations, les choses devraient bouger. Isabelle Chassot:
La Commission d’enquête a émis vingt recommandations pour mieux préparer la Suisse à une nouvelle crise. Elle propose notamment d’améliorer la coordination et la communication entre les différentes autorités. Et de renforcer la surveillance des grandes banques. /mv