A 61 ans, un grand commis de la Confédération s’en va, à la fin de ce mois, le Berno-Valaisan Pascal Strupler. Il est, depuis dix ans, directeur de l’Office fédéral de la Santé publique.
Il aura travaillé dans 4 départements de la Confédération et été bras droit de Pascal Couchepin, avant de se voir confier les rênes de l’OFSP. La santé publique est un domaine de première importance : on tente d’y réguler la santé et ses coûts. Et depuis 9 mois, il doit gérer la pandémie de coronavirus.
Pourtant, dans le dossier Covid, le visage et la voix de la Confédération, ce fut Daniel Koch, et pas Pascal Strupler. Le patron de l’OFSP a-t-il été doublé par son second ? N’a-t-il pas osé être au front ?
Notre correspondant à Berne Serge Jubin a posé ces questions à Pascal Strupler.
Le directeur de l’OFSP joue un rôle de premier plan dans le domaine délicat des coûts de la santé et des primes de l’assurance maladie. Il a son mot à dire sur la fixation des primes. Quelle est la part de responsabilité du directeur de l’office de surveillance dans l’explosion de ces primes ? Pascal Strupler.
Même s’il continuera de résider à Berne, Pascal Strupler entend redonner de son expérience et de ses compétences à son canton d’origine, le Valais. Il succédera à Dominique Arlettaz à la présidence de l’Hôpital du Valais. Le défi hospitalier fascine Pascal Strupler.
Pascal Strupler a prévu, pour son premier jour de retraite jeudi, de passer à pied du canton de Berne à celui du Valais par le col de la Gemmi.