Contrainte, détention, plaquage au sol… La violence est encore présente dans les centres fédéraux d’asile. Amnesty International a documenté les incidents révélés ce printemps au centre des Rochat, dans le canton de Vaud.
L’ONG a publié un rapport en début de semaine, qui se base sur les témoignages de cinq requérants d’asile mineurs et d’un ancien collaborateur. Amnesty constate que des mesures ont été prises par le Secrétariat d’État aux migrations depuis le rapport sur les violences du juge fédéral Oberholzer, il y a trois ans. Mais la surveillance et la formation du personnel restent insuffisantes. Et il y a de grosses lacunes dans la prise en charge des mineurs. Jean-Marie Banderet, porte-parole d’Amnesty Suisse :
Les enfants interrogés par Amnesty ont été placés en détention durant plusieurs heures, sous la contrainte, et certains ont subi des violences physiques. Mais l’ONG ne sait pas si de telles pratiques se retrouvent aussi dans d’autres centres fédéraux. Jean-Marie Banderet :
Une nouvelle loi sur le sécurité dans les centres fédéraux d’asile est actuellement aux mains des Chambres fédérales. Elle a au moins le mérite de définir un cadre légal, ce qui manque aujourd’hui, précise Jean-Marie Banderet:
Le rapport d’Amnesty peut être téléchargé en suivant ce lien. /mv