Davantage encore que dans les hôpitaux, la pénurie de personnel soignant dans les EMS est patente. Et d’ici à 2040, pour des raisons démographiques, il faudra 35’000 postes supplémentaires dans les soins de longue durée pour les aînés.
Or, constate une étude de la HES du Tessin publiée vendredi 23 février par le syndicat Unia, le personnel soignant est épuisé et quitte la profession. Faute de reconnaissance, en raison des conditions de travail et de salaire, et parce qu’il n’effectue pas le travail pour lequel il a été formé.
Le professeur Nicolas Pons-Vignon a dirigé l’étude.
Le diagnostic est posé, le personnel des soins de longue durée et en souffrance. Que faire pour lui permettre de retrouver de la motivation et du plaisir à encadrer les aînés ? Véronique Polito du syndicat Unia.
Et si on s’inspirait du Japon qui robotise la prise en charge des résidents des EMS ? Nicolas Pons-Vignon.
Il s’agit aussi, disent en chœur les auteurs de l’étude et le syndicat Unia, d’appliquer l’initiative pour des soins infirmiers forts adoptée par le peuple, en particulier concernant les plannings et les salaires. /sj
