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Foi de patron du Service de renseignement, la situation sécuritaire se dégrade aussi en Suisse

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Le directeur du SRC Christian Dussey (Keystone)

A écouter le directeur du Service de renseignement de la Confédération Christian Dussey mardi 22 octobre à Berne, l’apocalypse sécuritaire n’est plus très loin. Les guerres menacent les équilibres, les autocraties russes, chinoises ou iraniennes veulent briser les démocraties à l’occidentale, les espions russes et chinois sont partout et des jeunes se radicalisent sur Internet.

Et ces éléments sont interdépendants. Avec ses 400 collaborateurs, le Service de renseignement de la Confédération fait ce qu’il peut… Mais, c’est encore pire ailleurs, relève Christian Dussey.

Les guerres aux portes de l’Europe peuvent avoir des répercussions en Suisse, en matière d’espionnage, de manipulation, et de terrorisme. La guerre à Gaza peut inciter des mineurs à se radicaliser et à préparer des attentats. Onze jeunes ont ainsi été arrêtés en Suisse cette année. Christian Dussey.

Christian Dussey a confirmé avoir demandé une augmentation substantielle de ses moyens, de 30%. Le service avait déjà vu ses effectifs augmenter de 100 collaborateurs entre 2019 et 2023.

Christian Dussey compare volontiers les moyens du renseignement en Suisse, qui compte 400 personnes, avec l’Autriche et ses 1200 postes.

Une commission parlementaire entre en matière sur la revendication de Christian Dussey. /sj