Il est l’archétype du paysan de montagne jovial, conservateur et souverainiste. Le Schwyzois de 43 ans Marcel Dettling est devenu, ce samedi 23 mars 2024 à Langenthal lors de l’assemblée de l’UDC, le président du plus grand parti du pays. Une formalité, il était le seul candidat à la succession du Tessinois Marco Chiesa, qui s’en va après 4 ans de présidence.
Marcel Dettling incarne la ligne dure de l’UDC, avec des positions sans concession concernant l’asile, l’Europe ou la démographie en Suisse.
Il a accordé une première interview en français à notre correspondant parlementaire Serge Jubin.
L’UDC a aussi pris position sur les objets soumis au peuple le 9 juin. Il a tenu un long débat de plus de 2 heures sur la loi qui veut accélérer le développement des énergies renouvelables.
Malgré le plaidoyer des deux conseillers fédéraux UDC Albert Roesti et Guy Parmelin pour la loi, une majorité de 242 voix contre 149 a recommandé le rejet. Parmi les opposants, le président de la section vaudoise Kevin Grangier.
A d’écrasantes majorités, l’UDC recommande également de rejeter les initiatives du PS et du Centre pour réduire les primes maladies et les coûts de la santé.
Dossier lundi : quel président sera Marcel Dettling ?
C’est un conservateur, tenant de la ligne dure de l’UDC. Notre correspondant parlementaire Serge Jubin en dresse le portrait.