Premier parti de Suisse, l’UDC a lancé son année électorale samedi 18 mars à Meyrin dans le canton de Genève. Les sondages lui prédisent une petite progression, mais pas de quoi combler les pertes subies lors des élections fédérale de 2019.
Le parti que préside le Tessinois Marco Chiesa est-il en ordre de marche pour le 22 octobre ? Il subira deux tests importants avant : le 2 avril et le 18 juin.
C’est un dossier préparé à Meyrin par notre correspondant parlementaire Serge Jubin.
L0UDC a pris position contre la loi sur le climat soumise au peuple le 18 juin. Une loi sur le gaspillage de l’électricité, a tonné en ouverture d’assemblée le président Marco Chiesa. Sur place, notre correspondant parlementaire Serge Jubin.
L’UDC a donc recommandé le rejet de la loi sur le climat le 18 juin, par 151 voix contre 0. Pas la moindre voix pour soutenir le conseiller fédéral UDC Albert Roesti, qui a loyalement défendu l’adoption de la loi sur le climat, conformément aux décisions du Conseil fédéral et de la majorité du parlement.
Albert Roesti a été brièvement et poliment applaudi après son intervention, sans plus. Le voilà donc dans son costume de membre collégial du gouvernement, même s’il a auparavant défendu le lobby du pétrole. Albert Roesti, ce matin à Meyrin.
L’UDC soutient par contre la réforme de l’imposition des grandes entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse 750 millions d’euros, selon les exigences de l’OCDE. La recommandation de l’UDC en vue de la votation populaire du 18 juin : 112 oui contre 2 non et 6 abstentions.