Les Suisses pourront acheter des fleurs et aller chez le coiffeur à partir du 27 avril. Malgré le coronavirus, la vie va reprendre progressivement: le Conseil fédéral a présenté jeudi son plan de sortie de crise qui, comme dans d’autres pays, se concrétisera par étapes.
En tenant compte notamment des flux de personnes, des risques de contacts rapprochés, des personnes vulnérables et des bénéfiques économiques, il a arrêté un premier calendrier. Celui-ci ne parle pas encore des restaurants, ni des grands rassemblements et ne va pas au-delà du début juin.
Alain Berset, conseiller fédéral en charge de la Santé publique.
Car l’épidémie n’est pas encore de l’histoire ancienne, et la situation reste qualifiée d’«extraordinaire». Simonetta Sommaruga, présidente de la Confédération.
Ce retour progressif à une vie normale ne s’accompagne pour l’instant pas d’une obligation de se protéger avec un masque. Alain Berset.
Les petits Suisses retourneront à l’école le 11 mai, si tout se passe bien et dans le respect des règles d’hygiène. Celles-ci devront aussi être appliquées dans les classes de l’école obligatoire. Alain Berset.
Le Conseil fédéral a entendu l’appel des chauffeurs de taxi et autres indépendants. Ceux qui ne sont touchés qu’indirectement par les fermetures d’entreprises et l’interdiction des manifestations peuvent eux aussi obtenir une allocation pour perte de gain, avec effet rétroactif allant jusqu’au 17 mars. L’allocation pourra atteindre un maximum de 5’880 francs par mois. Avec cette nouvelle mesure de soutien, la plupart des cas devraient être couverts, a dit devant les médias le ministre de l’Economie, Guy Parmelin.