L’événement politique de cette première semaine de session du parlement, c’est l’adoption, mercredi par le Conseil national, d’une déclaration qui exige la réouverture des restaurants le 22 mars. Quelle que soit la situation sanitaire et épidémiologique.
Au-delà des espoirs, peut-être faux, suscités par ce coup de force de la majorité bourgeoise du Conseil national, c’est l’ordre institutionnel du pays qui est bousculé.
Est-ce grave ? Décodage à l’enseigne de la chronique des pas perdus de ce samedi, avec notre correspondant à Berne Serge Jubin.