Il règne une tension latente dans les couloirs du palais fédéral à un mois des élections fédérales. Les parlementaires qui sont candidats à leur réélection sursautent à toute information susceptible de les effrayer ou les glorifier.
Ils ont les yeux rivés sur les classements en tous genres qui fleurissent un peu partout : le parlementaire le plus favorable à la biodiversité, à la production électrique, le plus influent, et j’en passe.
L’un de ces classements a fait jaser, c’est celui des plus bavards, établi par la RTS. Il est passé à la moulinette de la chronique des pas perdus de notre correspondant à Berne Serge Jubin.