Fête du travail, grève du climat, grève féministe : depuis deux mois, la pandémie met à mal le calendrier des manifestations. Contraints de renoncer aux grands rassemblements, les organisateurs trouvent des alternatives en ligne et même parfois dans les espaces publics.
Mais l’interdiction des manifestations est-elle encore justifiée, à l’heure où les magasins rouvrent, où les salariés retournent au bureau et les enfants à l’école ?
C’est la question sur laquelle s’est penchée notre correspondante à Berne, Hélène Jost, pour cette chronique des pas perdus.