La Suisse va sortir de la crise aussi vite que possible et aussi lentement que nécessaire. Cette phrase d’Alain Berset, lors de la présentation, jeudi, du plan d’assouplissement des mesures prises pour lutter contre le coronavirus aura marqué les esprits.
Elle succède à d’autres maximes, comme «Hilfe kommt !» – «l’aide arrive», de Guy Parmelin, ou la comparaison avec l’escalade – quand on a atteint le sommet, il faut ensuite redescendre.
Mais c’est une autre phrase, une autre image, plus tôt dans la crise, que Jérôme Favre garde en tête. C’est son «regard des pas perdus» cette semaine.
Les premières restrictions seront levées le 27 avril: les coiffeurs pourront par exemple ouvrir. Mais les mesures d’hygiène et de distance sociale demeurent en vigueur.