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Après deux législatures, le chancelier de la Confédération Walter Thurnherr tire sa révérence

Le chancelier Walter Thurnherr (à gauche); ici lors de la sortie d'école du Conseil fédéral cet été à Fribourg, en compagnie d'Alain Berset (Keystone)

Une 2e démission au Conseil fédéral pour la fin de l’année après celle d’Alain Berset : le chancelier de la Confédération Walter Thurnherr s’en va à son tour. Il l’a annoncé ce 16 août 2023 à Berne, à l’issue de la séance de reprise du Conseil fédéral.

A l’instar de ses prédécesseurs, il aura orchestré le travail du Conseil fédéral durant deux législatures, soit 8 ans. Unanimement apprécié, Walter Thurnherr, un centriste argovien de 60 ans, est un homme de l’ombre, à l’humour décapant.

Son portrait avec notre correspondant parlementaire Serge Jubin.

Walter Thurnherr est le 14e chancelier de la Confédération depuis 1848, Seules 2 femmes ont été chancelières, Annemarie Huber-Hotz au début de ce siècle, puis la Grisonne Corina Casanova. Longtemps chasse gardée du PLR, et même si l’influence politique du chancelier est en diminution, la chancellerie fédérale ouvre un peu plus le jeu électoral national de l’automne prochain.

Comme Alain Berset juste avant les vacances, Walter Thurnherr est venu devant les médias ce mercredi pour expliquer les raisons de son retrait. L’ambiance au sein du Conseil fédéral a-t-elle joué un rôle ? Walter Thurnherr.

Walter Thurnherr a pleinement donné satisfaction. Il dit avoir aussi eu de l’influence au sein du Conseil fédéral.

Alors qu’il faudra remplacer Alain Berset au Conseil fédéral, l’élection en parallèle d’un nouveau chancelier rebat les cartes politiques. Ce pourrait être un strapontin offert aux partis qui grattent à la porte du Conseil fédéral. Votre analyse, Serge Jubin.

Le 21 juin dernier, le conseiller fédéral Alain Berset annonçait son départ pour la fin de l’année. Interview