Reprenant une ancienne coutume de Pascal Couchepin et Ueli Maurer, le conseiller fédéral Albert Rœsti a emmené ce mercredi 10 juillet les journalistes du Palais fédéral au lac d’Oeschinen, au-dessus de son village natal de Kandersteg, dans les Alpes bernoises.
Une excellente opération de communication, durant laquelle il a pu montrer les effets bénéfiques de sa politique.
Notre correspondant parlementaire Serge Jubin était de la balade ministérielle.
Le conseiller fédéral Albert Roesti a précisé son concept de la biodiversité. Il faut protéger, dit-il, mais aussi pouvoir utiliser le paysage. Il rejette ainsi l’initiative soumise aux citoyens suisses le 22 septembre, car il l’estime trop radicale et contraire au principe qui lui est cher de pesée des intérêts.
En 18 mois de Conseil fédéral, Albert Roesti a déjà remporté deux votations populaires, avec la loi climat et celle sur les énergies renouvelables. Il sera deux fois au front en automne : contre l’initiative pour la biodiversité le 22 septembre et pour l’élargissement des autoroutes le 24 novembre. Contrairement aux deux précédents scrutins, Albert Roesti défendra cet automne la même option que son parti, l’UDC.
L’énergie reste le dossier N° 1
Avec l’adoption par le peuple en juin de la loi sur l’accélération du développement des énergies renouvelables, on pourrait se dire qu’Albert Roesti peut ranger le dossier de l’énergie dans un tiroir. Sans compter que la menace de pénurie hivernale paraît écartée.
Le conseiller fédéral UDC fait une tout autre lecture de la situation.
Le ministre de l’énergie aimerait par ailleurs rouvrir la porte au nucléaire. Le Conseil fédéral en discutera à la rentrée en août. Albert Roesti.
Un dossier préparé par notre correspondant à Berne Serge Jubin.
